"Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli"
(Elie Wiesel)
Auschwitz, le plus grand camp d'extermination nazie
Le 18 octobre 2002, les ministres européens de l’éducation réunis à Strasbourg au Conseil de l’Europe ont adopté à l’unanimité la Déclaration instituant la journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires des États membres.
La France a retenu la date du 27 janvier,anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, pour cette journée de la mémoire.
Selon les termes de la Conférence de Cracovie : “Cette journée n’a pas pour but de perpétuer la mémoire de l’horreur, mais d’apprendre aux élèves à être vigilants, à défendre les valeurs démocratiques et à combattre l’intolérance”.
Chaque année, à cette date anniversaire, les directrices et directeurs d’école ainsi que les chefs d’établissement inciteront les enseignants à engager une réflexion avec leurs élèves sur l’Holocauste et les génocides reconnus. Celle-ci s’effectuera en liaison avec les programmes scolaires à l’école, au collège et au lycée. Dans les collèges et les lycées, l’objet de cette journée pourra donner lieu à un travail interdisciplinaire entre, par exemple, les professeurs d’histoire, de lettres, d’enseignement artistique, de philosophie.
Cette journée de la mémoire devra faire prendre conscience que le mal absolu existe et que le relativisme n’est pas compatible avec les valeurs de la République. En même temps, il faut montrer que l’horreur s’inscrit dans une histoire qu’il convient d’approcher avec méthode, sans dérive ni erreur. Ainsi appartient-il à notre institution de faire réfléchir les élèves à l’Europe du XXème siècle, avec ses guerres et ses tragédies, mais aussi à ses tentatives de synthèse autour des valeurs des droits de l’homme et à sa marche vers l’unité. Il est nécessaire de montrer aux jeunes que ces valeurs ne sont pas de simples mots. Leur respect dans tous les pays du monde est fondamental et nécessite de la part de chacun d’être attentif à ce qui menace ces valeurs et actif pour les défendre.
Extrait du BO n°46 du 11 Décembre 2003
Les historiens distinguent seulement
4 génocides au XXème siècle :
1904, génocide des Hereros en Namibiequand les Allemands ont installé un pouvoir colonial et ont procédé à des massacres,
au Cambodge, c’est plutôt un politicidepour créer un nouveau peuple cambodgien. On juge que certains sont récupérables. On est là dans une logique totalitaire. en Ukraine : la famine provoquée par Staline a fait entre 4 et 5 millions de morts. C’est pour faire plier les paysans en en faire des kolkhoziens soviétiques. Ici aussi, c’est plutôt un politicide. Le Tibet : ethnocide (on cherche à éradiquer la culture).
Source : extrait de Enseigner Auschwitz et les génocides du XXème siècle
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/histgeo/ressources/
Rwanda :
survivre à un génocide
En 1994, 800 000 Rwandais étaient massacrés. À présent, victimes rescapées et bourreaux partagent un avenir commun
- Lecture -
Stéphane Reignier, Le génocide, .Ed. Mémorial de Caen Primo LEVI, Si c'est un homme, éd. Julliard, Paris, 1987, (1ère éd. Turin, 1958).Presse Pocket, 1990 Anne Franck : Journal Martin Gray : Au nom de tous les miens (1971) Art Spiegelman : Maus (2 tomes) Bande dessinées - Cinéma - "Le dictateur (The great dictator)", Charles Chaplin (américain), (1940). "Nuit et brouillard", Alain Resnais (1955). Réalisé à partir d'images d'archives.
"Le bal des maudits", Edward Dmytryk (américain), (1958). "Le Train", Pierre Granier-Deferre (1973) "Shoah", Claude Lanzmann (1985) Enquête et témoignages. "Au revoir les enfants", Louis Malle (1987)
"La liste de Schindler", Steven Spielberg (américain) (1993).
"La vie est belle", Roberto Benigni (italien), (1997).
"Le pianiste (The pianist)", Roman Polanski (américain) (2001). "Amen", Costa-Gavras (2002) "Noirs dans les camps nazis", Serge BILÉ.(2005) Documentaire "Shooting Dogs", Michael Caton-Jones(2006)